2017 – Jour 1 (ou 9) Holguin – Cayo Mambi

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Après avoir déposé Ariane à l’aéroport à bord d’une rutilante Peugeot 404, j’ai déambulé à la Noche Holguinera en observant le monde et en me rappelant nos souvenirs de voyage en famille en passant devant la machine à Barbapapa. Puisqu’il fallait que je décolle au lever du soleil, je n’y suis pas resté longtemps. Rentré à la casa, j’ai préparé mes sacoches pour être prêt. Le voyage cette année est un voyage ou je prévois explorer les coins un peu plus reculés. Sans asphalte, et sans touristes. Je veux aller dans les montagnes de la province de Guantanamo, celles qui ont été atteintes par l’ouragan Matthew cet automne. J’ai décidé d’y commencer mon ascension par la route etre Sagua de Tanamo et Guantanamo, donc cette première journée m’amènera jusqu’à Cayo Mambi, à 10 kms de Sagua.

Je connais bien cette route pour l’avoir prise plusieurs fois. On y a un souvenir familial à Caballeria, où, comme à beaucoup d’intersections de route, il y a quelques petites tiendas qui vendent des sandwiches ou de la bière. Le jour où nous y sommes allés en famille, il n’y avait plus de boissons sans alcool car le frigo était tombé en panne, mais il y avait plein de bières puisque le frigo des bières, bien qu’à moitié vide, lui fonctionnait. Une de ces abérations cubaines auxquelles il faut se faire.

La route est vallonnée jusqu’à la région de Cueto, puis on entre dans une vallée de production de canne à sucre. Quelques maisons au style Nouvelle Orléans nous rappellent les temps où l’industrie de la canne était aux mains des américains. On longe ensuite une retenue d’eau puis on arrive à Mayari. Petite ville au pieds des montagnes. Collation, remplissage des bouteilles, et je repars.

Immédiatement la luxuriance du paysage apparaît. Palmiers, bananiers et autres arbres tropicaux agrémentent le chemin. Un contraste frappant quand on sait à quel point les mines dont la canadienne Cherrit on détruit le paysage autour de Moa. Je roule à un bon rythme jusqu’à Cayo Mambi, achetant quelques mandarines en route.

Je me fais rapidement aborder par un gars qui me propose sa casa pour la nuit. Une maison sans eau courante, donc me revoilà avec une douche au gobelet. La soirée est courte. Je trouve une assiette de porc misérable et finis avec une barre de céréales.

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